On reste dans la thématique "inhibiteur de PARP et cancer du sein" avec ces 2 présentations cette année à l'ASCO.
L'étude NEOTALA : une étude de phase II monobras qui évaluait le Talazoparib monothérapie en traitement néoadjuvant des cancers du sein localisés >1.5cm, porteurs d'une mutation germinale de BRCA.
Cette étude fait suite à une première étude sur 20 patients qui avait montré des réponses histologiques complètes après un traitement par Talazoparib néoadjuvant pendant 24 semaines.
L'objectif principal de NEOTALA : le taux de pCR
Au total : 61 patientes incluses, exclusivement des cancers triple négatifs.
Le taux de pCR = 49.2%
Le profil de toxicité est celui connu pour le Talazoparib
Jennifer K. Litton, ASCO 2021
La 2e présentation concerne les données post hoc de l'étude EMBRACA. Pour rappel, l'étude EMBRACA est une étude phase III qui randomisait Talazoparib vs chimiothérapie au choix pour les cancers du sein métastatiques porteurs d'une mutation germinale de BRCA.
Le poster présenté à l'ASCO 2021 s'est intéressé au profil des "long répondeurs" sous Talazoparib.
Le statut "long répondeur" était défini par une OS > 30 mois et une durée de traitement > 24 mois
Au total : 37/286 (13%) étaient des "long répondeurs"
L'analyse de leurs caractéristiques montre dans cette population un enrichissement en :
- tumeur RH+ (les tumeurs triple négatives sont enrichies en mutation BRCA mais les tumeurs RH+ avec mutation BRCA répondent tout aussi bien, voir mieux ici, que les tumeurs triple négatives)
- l'absence de traitement de chimiothérapie préalable, en particulier pas de sels de platine
Abstr 1029 Johannes Ettl, ASCO 2021
En conclusion de ces études : nous retiendrons :